jeudi 20 décembre 2012

KOF YOUD - sources.

A propos et autour de KOF YOUD.

Le moulin de Pen ar C'hreac'h et celui du Curru sont reliés par un chemin forestier connu sous l'appellation Allée des Seigneurs (allusion aux seigneurs du manoir du Curru qui eurent autrefois des fonctions non négligeables et qui l'auraient régulièrement utilisé pour leur promenade).

Selon François le Gall du Curru les riverains et locaux bretonnants appelaient ce chemin Bally Kof Youd ou Kofou Youd (promenade/allée du ventre ou des ventres à bouillie). La tradition voudrait qu'un mendiant y établit ses pénates dans une cahute construite en squattant une petite parcelle en bordure du large chemin. Kof Youd rappellerait le souvenir du mendiant qui se nourrissait essentiellement de bouillie faite avec la farine quémandée. Kofou ferait allusion aux seigneurs bien nourris venant y marcher pour digérer.

Quoi qu'il en soit l'observation du plan cadastral napoléonien (1840) et la lecture de l'état des sections nous apprend ceci :

1) Une petite construction (logis ? abri ? remise ? )donnant lieu à imposition foncière figure sur le plan à l'endroit où existe un rétrécissement du chemin.

2) De l'autre côté du chemin, la parcelle qui borde le ruisseau (ancien bief d'alimentation de l'étang du moulin du Curru devenu lit principal du ruisseau) portait le nom de Gwaremm Kof Youd (Garenne de K Y). Cette parcelle, ainsi que les autres en amont et en aval, aurait autrefois constitué un commun (terre ouverte à tous). Un propriétaire riverain se serait progressivement et abusivement approprié ce commun, d'où le talus le séparant du chemin (le fossé créé par la prise de terre nécessaire à l'élévation du talus est visible par endroits).

Le rétrécissement du chemin est formé par les traces d'une petite construction carrée (base des murs encore discernable) avec au nord et au sud ce qui peut avoir été un jardinet en 2 parties étirées.

A noter que le passage répété des quads en 2009 avait transformé la portion du chemin devant "chez Kof Youd" en un véritable bourbier. A tel point que les conducteurs eux-mêmes n'y passaient plus et avaient commencé à traverser le "territoire de K.Y." en malmenant les restes des fondations des murs.

Les services de la CCPI avaient répondu avec diligence à l'alerte que nous avions lancée. La chaussée de Bally Kof Youd avaient été restaurée et le passage bourbeux réhaussé et stabilisé ; et des roches avaient été placées aux deux extrémités de B K Y pour empêcher le passage des quads. Quelques temps après les roches furent enlevées suite à une protestation de possesseurs de véhicules hippomobiles. Les quadistes en profitèrent pour récidiver. Nous avons à notre tour protesté et les roches furent replacées ; elles sont toujours présentes !

Malheureusemnt depuis quelques mois les pancartes portant copie de l'arrêté municipal d'interdiction de passages d'engins motorisés hors usage agricole ont disparu. Les quadistes retrouvent leurs aises sur les chemins de randonnée entre Kernoble et Bally Kof Youd. Ce serait la CCPI qui aurait la charge de remplacer les pannonceaux de manière plus durable cette fois. Mais elle trainerait les pieds ...

samedi 15 décembre 2012

L'agro-écologie est-elle compatible avec la protection des captages et forages ?

L'agro-écologie est-elle compatible avec la protection des captages et forages?

Toutes les personnes qui sont intéressées par cette question ont pu/peuvent s'informer sur les décisions et dispositions "avant-gardistes" prises en Allemagne (Munich, Augbourg,Ulm), mais aussi en France (autour des captages de Vittel par ex.).

http://www.cerdd.org/spip.php?page=imprimer&id_article=18716


http://www.fnab.org/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=12&Itemid=21http://www.cerdd.org/spip.php?page=imprimer&id_article=18716


http://www.fnab.org/index.php?option=com_content&view=article&id=300:developper-lab-dans-les-zones-de-captage-la-preuve-par-le-terrain&catid=12:eau-et-environnhttp://www.fnab.org/index.php?option=com_content&view=article&id=300:developper-lab-dans-les-zones-de-captage-la-preuve-par-le-terrain&catid=12:eau-et-environnement&Itemid=21ement&Itemid=21


http://www.inra.fr/les_partenariats/collaborations_et_partenaires/entreprises/en_direct_des_labos/cas_de_vittel

Soit le cas de la commune de MILIZAC qui soumet au CODERST* un dossier de demande de déclaration d'utilité publique pour la mise en place de périmètres de protection d'un captage et de forages. La commune souhaite que les terres concernées, y compris dans le périmètre A, soient utilisées et mises en valeur par un agro-écologiste (agriculteur bio) :

http://kerarbeleg.wordpress.com/

L'agro-écologie c'est : zéro produits phyto-sanitaires, zéro engrais minéraux de synthèse, des pratiques qui reposent sur une préservation de l'humus et de ses organismes, sur un équilibre sol/plantes et bien entendu pas d'OGM.

*CODERST : Conseil de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques, anciennement CDH, Conseil Départemental d'Hygiène jusqu'en 2006.

L'ARS 29(Agence Régional de la Santé ex-DDASS) refuse cette demande en application du protocole départemental, daté de 93, de mise en oeuvre de la politique périmètres de protection de captages rendue obligatoire par la loi sur l'eau de 92.

Cette pratique est pourtant possible dans le département voisin, les Côtes d'Armor, mais pas dans le 29. Pourquoi ?

Voir : L'alimentation en eau potable dans les Côtes d'Armor - Protection des points d'eau publics : le protocole d'accord - Octobre 2005 - Page 17, 2° Contraintes spécifiques aux différents périmètres rapprochés.

La cohabitation de l'agro-écologie et de la protection de l'eau est-elle possible, oui ou non ?

Si non, pourquoi autorisée en 22 ?

Si oui, pourquoi pas dans le 29 ?

Les mesures strictes du 29 ont-elles donné de meilleurs résultats qu'ailleurs ?

Y-a-t-il volonté quelque part de freiner l'expansion de l'agro-écologie en niant l'avantage manifeste que cette manière d'utiliser un sol détient face à l'agriculture conventionnelle polluante ?

N'est-il pas CHOQUANT en effet de constater que les dégâts sur l'eau de l'agriculture conventionnelle peuvent être réparés durablement par l'agro-écologie ?

Et n'oublions pas que ces dégâts constituent une externalité.

Qu'est-ce qu'une externalité ?

L'agriculture conventionnelle a pollué, pollue les eaux de surface et les nappes phréatiques. Pour rendre ces eaux pompées potables il faut construire et faire fonctionner des stations et des usines de traitement. Ceci a un coût élevé. Ce coût n'est pas supporté par les pollueurs mais pris en charge par la collectivité et les consommateurs. Ce coût n'est donc pas répercuté sur le prix de revient des produits de cette agriculture. C'est ce que désigne le terme externalité.

Si les externalités de l'agriculture conventionnelle étaient supportées par cette agriculture ses produits verraient leur prix de revient augmenter nettement. Ils ne seraient donc plus aussi compétitifs par rapport aux prix bio (agro-écologie).

C'est tellement choquant que certains tenants du conventionnel refuse cette évidence et font tout pour qu'elle ne soit pas VULGARISEE (portée à la connaissance du plus grand nombre).

Pour mieux comprendre le lavage de cerveaux en oeuvre, lire attentivement les différents documents disponibles sur
http://robin.blog.arte.tv/

Si l'agro-écologie présente véritablement des avantages par rapport à l'agriculture conventionnelle en ce qui concerne l'utilisation des parcelles englobées dans les périmètres de protection des captages/forages, pourquoi n'est-elle pas plébiscitée par l'ensemble des travailleurs de la terre, par l'ensemble des élus et des gestionnaires de la ressource en eau, par l'ensemble des citoyens et consommateurs d'eau potabilisée ?

Pourquoi y-a-t-il toutes ces oppositions, ces dissuasions, ces réticences. Par qui sont actionnés les freins ?

L'avantage n'est-il pas suffisant, convaincant sur les plans économique, social et environnemental ?

Ou bien est-ce qu'une pratique plus répandue de l'agro-écologie pénaliserait certains acteurs et/ou bénéficiaires du système en oeuvre dans l'agriculture conventionnelle ?

Qui sont-ils ? Des fournisseurs, des constructeurs, des financeurs, des acheteurs et des consommateurs ?

Il serait intéressant de considérer pour chaque catégorie concernée les bénéfices retirés de l'agriculture conventionnelle d'une part, de l'agro-écologie d'autre part.

En quoi chaque acteur et/ou bénéficiaire a-t-il intérêt, ou non, à ce que le système mise en oeuvre dans l'agriculture conventionnelle perdure ?


lundi 10 décembre 2012

Un blog incontournable !

Découvrez le blog de Marie-Monique ROBIN, journaliste et fille d'agriculteurs :
http://robin.blog.arte.tv/  Bonne lecture !

Kof Youd.

Kof Youd*, l'amateur de farine.

C'était avant la Grande Révolution dans une petite vallée bretonne. Depuis ses sources, dans les landes humides et tourbières du plateau, jusqu'à sa confluence avec l'Aber, une demi-douzaine de moulins rompaient le calme avec mesure. Chaque chaussée-digue servant aussi de point de franchissement de la combe, les passants contribuaient avec la pratique à l'animation quotidienne. Toutes les "rivières"*, assidûment entretenues, soignées et exploitées comme prés d'embouche ou prairies de fauche, étaient fréquentées.

Deux moulins connaissaient une activité particulière, car les vassaux des seigneurs des lieux constituaient une clientèle "détreignable"* plus nombreuse. Leurs meuniers étaient donc mieux nantis grâce à des droits de "moulte"* plus conséquents. Ce n'est pas hasard si ces deux moulins ont continué de moudre très longtemps après la ruine des autres. L'un des deux surclassant inévitablement son rival, a été ensuite admis dans le cercle nouveau et restreint des minoteries. Ces deux moulins étaient reliés par un chemin mauvais qui longeait le bief établi pour alimenter le petit étang du second moulin, peu distant. Ce bief deviendra au fil du temps le cours principal du ruisseau, sauf en sitation de crue. Le creux naturel de la vallée reçoit alors de nouveau le plus gros du débit.

Cette période d'avant la Révolution connaissait des saisons particulièrement rudes pour les journaliers et les mendiants notamment. Ces deux catégories étaient interchangeables selon les fluctuations économiques et les caprices du climat. Les céréales, à l'exception du froment, constituaient la base et l'essentiel de l'alimentation sous forme de bouillie, galettes et pain ; la viande n'était guère à la portée des petites gens. La paroisse en question était largement pourvue de mauvaises terres marécageuses ou froides* et de nombreux habitants tiraient le diable par la queue.

Il advint qu'un mendiant sans feu ni lieu, ni patronyme, se mit à arpenter journellement la portion de chemin dont je vous parle. Il apostrophait les passants qui d'évidence avaient rendu visite aux meuniers, débitant invariablement la même petite phrase rituelle : "Doue d'gaoud tru, pefe ket 'n tammik bleut 'vid din ?"*1. Comme tout le monde n'avait pas le coeur sec , malgré la dureté de la vie, il survécut.

Et comme pour démentir l'opinion de certains recteurs pour qui "beaucoup de fainéantise et peu ou point d'économie" étaient la source de la mendicité, il se fortifia et s'enhardit au point d'oser se construire une cahute adossée au talus du large chemin. Il ne faisait en somme qu'imiter le fermier exploitant les prairies riveraines du ruisseau et du bief. Au fil des années, à coup d'usages temporaires, mais de plus en plus fréquents et prolongés, cet homme avait usurpé la longue bande du commun joignant les deux moulins entre bief et chemin.

Et, admirez l'esprit d'entreprise de notre mendiant, il s'était établi à proximité d'une fondrière généreuse et persistante dont il facilitait ostensiblement le franchissemnt en y plaçant cailloutage et grosses pierres.

Kof Youd, car c'est sous ce sobriquet qu'il fut vite connu, devint avec le temps un connaisseur de farines. Un jour, il se lassa de ne recevoir que du blé noir médiocre d'un certain fermier. Il savait pertinemment que plusieurs des champs de ce paysan aisé produisaient un excellent froment. Au passage suivant du bonhomme Kof Youd poussa la hardiesse au point de demander : "Ma plij, me garfe kaoud 'n tammik bleud gwiniz 'vid chench !"*2

Interloqué, le fermier ne put d'abord que produire un "Biskoas kem'tel !"* étranglé. Mais le bourbier franchi et ses esprits retrouvés, fort courroucé, il lança au cantonnier improvisé : "Ha petra vo dao doc'h kaoud wechad all, glasker boet, bleud kik ?"*3

Kof youd : ventre à bouillie.

Rivières : terrains bordant immédiatement le cours d'eau.

Détreignables : contraints selon le droit banal de fréquenter le moulin du seigneur du lieu.

Moulte : mouture.

Terres froides : terres peu productive, généralement acides.

1 : Que Dieu ait pitié, vous n'auriez pas un peu de farine pour moi ?

2 : S'il vous plaît, j'aimerais avoir un peu de farine de froment pour changer !

Biskoas kem'tel : Jamais autant.

3 : Et qu'est-ce qu'il te faudra une autre fois, mendiant (chercheur de nourriture), de la farine de viande ?

 

dimanche 2 décembre 2012

Le moulin de Tréléon

Le moulin de Tréléon.

Le toponyme s'orthographie actuellement Tréléon mais, sous l'Ancien Régime, il s'écrivait toujours "Tréffléon" ou plus rarement "Tresléon". Yves Lulzac "Chroniques oubliées des manoirs bretons" Nantes 1994.

Selon Y.L. la famille de Tréffléon est attestée pour la 1ère fois en 1426 en la personne de Tanguy Tréffléon. De 1456 à 1522 la seigneurie fut indifféremment nommée de Tréffléon ou de Kertutmat (tut mat = gens bons). A cette époque on avait l'habitude de nommer ce lieu du surnom ou du titre de son propriétaire.

Si la majeure partie du manoir et de la terre de Tréffléon relevait directement de la Couronne, par contre la moitié de la cuisine du logis principal ainsi que le moulin seigneurial relevaient curieusement du fief du Breignou (Bourg-Blanc).

Parmi les dépendances du manoir en 1687 on note une basse-cour munie de son puits ainsi qu'une aulnaie abritant la fontaine du manoir.

"Le moulin seigneurial dont la toiture était en ardoises, se trouvait en aval du Pont Goasdoué (homme de Dieu), à environ 400 m au nord-ouest du manoir, et ses terres en dépendances couvraient une superficie d'environ un journal et demi."

L e moulin de Tréléon existe toujours quoique en piteux état (voir le témoignage de Toussaint Madec). L'ancienne fontaine est toujours présente à une courte distance du moulin, au nord-est. Elle ne coule plus guère, comme beaucoup de fontaines.

Le moulin est adossé à la chaussée digue qui porte un chemin communal joignant Tréléon à Kroas ar Roue (croix / carrefour du roi). Ses restes comprenant les murs et le mécanisme (meules et roue horizontale), mériteraient un achat par la commune et une sauvegarde rapide. Le fait qu'il soit situé immédiatement en bordure du chemin communal ne peut que simplifier l'acquisition et un accès futur. Et ce serait vraiment dommage de ne pas englober la fontaine dans le lot patrimonial.

mercredi 10 octobre 2012

Relocaliser la ressource en eau.

Faut-il relocaliser la ressource en eau ?

Cette question va de paire à notre sens avec la suivante : Faut-il relocaliser la gestion et la distribution de l'eau (régie municipale comme à Milizac) ?

Y-a-t-il un intérêt économique pour la collectivité et le consommateur ?

Y-a-t-il un intérêt environnemental (et à terme économique encore forcément) pour le territoire ?

Y-a-t-il un intérêt sociétal (intéressement, responsabilisation, prise de conscience ...) pour le citoyen consommateur ?

Tout ça à long terme bien entendu car on a tendance à toujours fonctionner et évaluer à court terme et même à "flux tendu".

Est-ce qu'une délocalisation/centralisation de la ressource et/ou de la gestion répond bien/mieux à ces 3 questions qu'une localisation? Ou est-ce l'inverse ?

Une collectivité qui n'assure pas le moindre % de la fourniture d'eau en ressource propre n'est-elle pas peu ou prou prédatrice de l'eau d'un autre territoire (voir projets d'intercommunalité dans les tuyaux qui soulèvent les réserves de Milizac-C.M. du20 06 2011).

N'y-a-t-il pas là prémices des conflits exacerbés (guerres de l'eau) qu'on peut observer ailleurs dans le monde ?

Comment une collectivité qui ne protège pas, puis qui abandonne ses ressources propres, mais compte sur celles des voisins, donc sur leur sagesse et leur détermination, peut-elle porter un discours cohérent et responsable devant ses membres dans ce domaine, et dans d'autres d'ailleurs ; car tout se tient, la cohérence globale étant tributaire des cohérences sectorielles.

Ploudalmézeau et St Renan par ex n'assurent pas le moindre %, Milizac assurait 75% mais a dû augmenter la quantité achetée à Kernilis dans la dernière période du fait des contre-temps et des obstacles (voir l'autre document). Plabennec, si nous avons bien suivi, est devenue quasi autonome.

Une ressource délocalisée/centralisée a du sens lorsqu'elle permet a des besoins locaux conjoncturels d'être satisfaits; Lorsque ces besoins deviennent permanents/ont des causes structurelles il y a détournement de l'idée originelle de dépannage occasionnel. C'est un abus et dans une certaine mesure une escroquerie* si dans le même temps la collectivité concernée ne fait rien pour récupérer un % de ressource sur son territoire. Toute escroquerie a lieu aux dépends de quelqu'un. C'est hélas un sujet qui fâche, et qui DOIT FÂCHER !

*Escroquerie : Le fait de s'approprier le bien d'autrui en usant de moyens frauduleux. Détourner le principe originel et ne rien faire chez soi pour corriger la situation, n'est-ce pas assimilable à des moyens frauduleux ?

mardi 9 octobre 2012

Lisier en fuite à Kernoble.



Ruisseaux de lisier à Kernoble.

Le 3 mai 2012 un épandage trop brutal de lisier sur un champ pentu et pas assez "buvard" a provoqué la naissance de 2 ruisseaux peu limpides et odorants.

Le premier s'est écoulé dans le fossé de la vicinale 8 en souillant au passage une entrée de propriété. Le second a d'abord traversé un jardin de riverains avant de se déverser dans le fossé de la V. 8 puis de la traverser 100m plus bas.

Fort heureusement le lisier n'a pas atteint le ruisseau de Coat Boulouarn en contrebas et il n'a pas plu.

Un agent assermenté est venu très vite sur place. Il a interpellé le conducteur du tracteur procédant à l'épandage et dressé un constat. M. le Maire est venu plus tard voir les lieux. Les exploitants de la parcelle ont ensuite passé une longue et belle soirée de printemps à récupérer le lisier "en fuite" et à nettoyer les endroits souillés autant que possible.

dimanche 7 octobre 2012

La quête d'une plus grande autonomie en eau pour l'adduction à Milizac

La commune de Milizac poursuit inlassablement sa recherche d'une plus grande ressource en eau pour l'adduction, malgré les contre-temps.

Le chantier de forage s'est installé dans un champ à gauche du chemin entre Langoadec et le ruisseau le Garo.
Les moyens mis en oeuvre sont impressionnants.

Ajout d'un segment de tube de 3 m.
Sophie Paradis est opérationnelle. Elle va observer et analyser les échantillons de granit broyé.
Le seau permet de recueillir du granit broyé au fur et à mesure du creusement.

Les premiers échantillons de granit broyé.
A chaque ajout d'un tube de 3 m le seau est vidé sur l'aire d'observation. En multipliant le nbre de tas par 3 m on obtient la profondeur atteinte.

Le forage se termine par un chemisage de ciment sur 10 m depuis le sol et l'installation d'une tête de forage protégée par un cylindre au couvercle cadenassé.




Avec le passage au 21è siècle la municipalité de Milizac décidait de faire le maximum pour garantir une ressource en eau en adéquation avec les besoins de la population.

Rappelons que la commune de Milizac a été tributaire pendant des années de l'usine de production d'eau de Kernilis ( qui puise dans l'Aber Wrach ) pour + ou - 25% de ses besoins ; mais cette quantité a bien augmenté dans la dernière période !

L'un des deux sites de fourniture d'eau, Vénéguen, venait tout juste d'être déclassé par la DDASS pour excès de nitrates et mis hors jeu. Monsieur le Maire avec le soutien de son équipe décida de tout mettre en oeuvre pour récupérer l'eau de Vénéguen. Il s'ensuivit des années mouvementées riches en péripéties diverses et variées. L'histoire de cette période reste à écrire, avec un peu de recul.

Au printemps 2010 les évènements liés à cette tentative de reconquête de l'eau de Vénéguen atteignirent un point culminant dans un climat très tendu. L'offre faite à la municipalité par une milizacoise propriétaire de terres à Langoadec vint à point nommé pour permettre à la commune de quitter l'impasse manifeste, pour différentes raisons, de la tentative de réhabiliter le captage de Vénéguen.

La municipalité, remaniée en 2008, ne perdit pas de temps et le 22 juin 2010 le 1er des 3 forages prévus fut réalisé sur les terres de Langoadec par l'entreprise Priser sous la supervision de l'hydrogéologue Mme Sophie Paradis de Lith'eau. les 2 autres suivirent immédiatement et dès la fin de juin ils étaient prêts pour la période d'observation et les études agropédologiques.

Voir à ce sujet le paragraphe intitulé "Périmètres de protection de la ressource en eau-Secteurs de Langoadec et de Pont Cléau-Etudes & subventions" du compte rendu du Conseil Municipal du 30 septembre 2010.

Une enquête publique relative à la demande de déclaration d'utilité publique des périmètres de protection de Langoadec et Pont Cléau s'est déroulée du 18 07 au 7 08 2012. La conclusion du commissaire enquêteur est positive.

Le dossier va maintenant être présenté au CODERST (Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques). Si l'avis du CODERST est favorable le préfet pourra prendre un arrêté de déclaration d'utilité publique (DUP).

Voir à ce sujet les paragraphes intitulés "Déclaration d'utilité publique des périmètres de protection des forages (PPF) en eau" et "Rapport 2011 sur l'eau et l'assainissement" du compte rendu du Conseil Municipal du 24 septembre 2012.

(à suivre).

samedi 6 octobre 2012

Une nouvelle jeunesse pour le lavoir Goachet à Kernoble !





Restauration du lavoir Goachet à Kernoble.

Le lavoir se dégradait tout doucement depuis qu'il n'était plus utilisé vers la fin des années 1960. L'idée de stopper cette dégradation faisait son chemin aussi.

Et au printemps 2010 un évènement est venu déclencher la décision d'intervenir le plus rapidement possible. Un ou des individus ont trouvé amusant de précipiter le démantèlement des murets du lavoir. D'un jour à l'autre sa dégradation a atteint un stade très avancé qui augurait le pire.

Quatre voisins ont convenu de se prêter main forte pour affronter la tâche. Monsieur le Maire dûment informé a demandé à Madame la responsable des services techniques de collaborer au projet. Elle a répondu favorablement à la demande de fourniture de quelques sacs de ciment et d'un demi-mètre cube de sable. Et le chantier a démarré le 22 juin.

Quatre demi-journées de travail plus tard, échelonnées sur 3 semaines (long séchage du ciment des différentes phases pour plus de sûreté), et la dégradation du lavoir n'est plus que de l'histoire ancienne. A signaler tout de même que, durant le chantier et après, un ou des individus malveillants signèrent leur passage par quelques "manipulations" très douteuses et contrariantes.

Deux ans plus tard la maçonnerie réalisée est intacte. Pourvu que ça dure car c'est encourageant pour les bénévoles qui se soucient de la préservation du petit patrimoine construit local, aussi modeste soit-il.