Je vous informe des faits de massacres d'arbres effectués
par ERDF lors de la réparation d'un ligne moyenne tension sur la vallée du
Curru.
Afin de permettre la repose des câbles électriques
brisés par la tempête du 14 février, des travaux de coupes d'arbres ont été
faits de manière expéditive et radicale.
Les photos parlent d'elles mêmes, une
trentaine de chênes ont été abattus et font embâcle dans la
rivière.
L'urgence justifie-t-elle le non respect des textes de loi ?
Qui s'occupe du bois au sol maintenant, surtout celui faisant obstruction dans le lit de la rivière ?
A-t-on une procédure de recours ?
Ronan Gourmelon
Suite :
Je m'emmerde depuis 20 ans à entretenir prairies
et bois, à replanter du bois de pays. Et sous couvert d'urgence et de "c'est pas
nous", ERDF s'en tape du milieu naturel. La faune, la flore, inexistantes, inconnues.
Je me demande si je vais pas traiter avec du
désherbant "culture" ; je dirais aussi que je n'ai pas le temps et que j'attends
des subventions....
"Les subventions, c'est pour celui qui exploaaaaate".
A prononcer avec un accent Brélèzois. (extrait d'une réunion public sur le CRE
de l'Ildut, il y a quelques années)
coucher dans la rivière n'est pas normal. Elle va donc rappeler les bûcherons pour que la rivière soit dégagée. Là, la prairie va dérouiller encore un peu plus.
A se demander si l'entreprise d'élagage n'est pas
rémunérée à l'arbre abattu. Et même en insistant
sur le fait que les arbres étaient là avant la ligne, la réponse est toujours
"on était dans l'urgence, on ne pouvait pas faire
autrement. Vous avez du courant ? Faites pas chier"....... Une vrai réponse de
politicien.
R.G.